Le Dieu Matériel

Prologue

En plein milieu des plaines, une lumière intense illumina les horizons…une créature sortit de celle-ci, étant donné son état, on pourrait croire qu’elle venait de naître.

Où suis-je ? Se dit-elle

Elle ne pouvait pas savoir ce qui l’attendait en naissant ici…

Chapitre 1

Je découvre mes ailes dans le dos, ma peau rouge pâle et mes mains griffues. Mes dents sont aiguisées et pointues, une queue de démon surplombe le bas de mon dos, je ne peux apparemment pas la contrôler : elle agit sous l’effet de mon humeur.
Je ne sais pas où je suis ni comment je suis arrivé là bien que je sache étrangement beaucoup de choses de ce monde.
Je connais par exemple chaque animal, chaque race dérivée d’humains et d’élémentaires présents sur cette Terre.
Mais malgré ça, je ne me reconnais en aucune race, bien que j’aie quelques similitudes avec les dragons et les démons, mais je ne peux pas cracher du feu et je n’ai aucune envie destructrice.
Peut-être suis-je le seul de ma race ? Peut-être suis-je créé par les dieux tels Adam et Eve avant moi ? Peut-être suis-je le commencement d’une histoire sans fin à travers les ages ?
Tant de questions qui s’opposent à moi...sans réponses...
J’ai mal aux bras, aux jambes, à la tête et plus je réfléchis sur mon cas, plus la douleur s’intensifie, je pense que je suis fatigué. Je m’en vais donc trouver un endroit haut pour éviter les prédateurs tels la panthère ou le tigre, la cime de cet arbre me semble habitable.
Pour la première fois je fais usage de mes ailes, je m’envole bien sans mal vers le haut de cet arbre avant de comprendre que je ne contrôle absolument pas mes ailes et je m’écrase sur le tronc de l’arbre. Je continue donc mon avancée en escaladant ce dernier bien que la douleur se fait de plus en plus insoutenable.
J’arrive enfin à la cime et je découvre que construire un nid semble inutile puisque les feuilles ont l’air moelleuses je m’écrase de tout mon long sur les branchages et les feuilles solides avant de sombrer dans un sommeil profond.

Chapitre 2

Je me réveille en douceur avant de tomber nez à nez avec un gigantesque oiseau qui me regarde de coin : cet épais amas de branchages et de feuilles n’était pas la cime de l’arbre… Mais un nid géant !
Je veux m’envoler mais mes ailes sont encore endormies et je m’écrase de tout mon long sur le sol. Etant donné que la bête qui semble être un griffon me poursuit, je me relève rapidement et cours jusqu’à en perdre haleine vers la forêt. En rentrant dans celle-ci je retrouve le griffon qui me poursuivait, toujours aussi menaçant, pris de panique, je lui saute dessus et je le mords… le griffon crie de toutes ses forces et s’évanouit…je ne comprends pas, cette créature à l’apparence si puissante est morte en un coup de dents ? Je sens un liquide amer dans ma bouche; serait-ce…. du venin ? J’ai tué cette magnifique bête ? Je refuse de le croire et je m’approche d’elle en collant mon oreille sur son torse… Son cœur bat! Mais pourquoi? Pourquoi est-ce que je m’inquiète de la vie d’une créature qui a essayé de me tuer ? Je ne sais pas, mais je pars chercher de l’eau pour elle (car c’est apparemment une femelle), avant de me rendre compte que je suis suivit…je me retourne vivement et j’aperçois un minuscule mammifère ailé, il ressemble au griffon que j’ai empoisonné, c’est apparemment un de ses bébés… bon… en quoi me gène-t-il ? Je le laisse me suivre jusqu’au cours d’eau puis je repars vers sa mère, elle n’a pas bougé mais elle est en sueur, secouée par des spasmes. Je ne sais plus quoi faire, je lui donne des feuilles médicinales, je lui passe de l’eau glacée sur le museau mais rien à faire : le poison arrivera au cœur dans peu de temps. Désespéré, je pleure toutes les larmes de mon corps sur elle… pourquoi ? Pourquoi m’a-t-elle poursuivit ? Hein ??! Elle s’est calmée… est-elle morte? Non son cœur bat normalement… on dirait… qu’elle dort ? Impossible ! Serait-ce…. Mes larmes ? Non…je ne comprends pas… mais je n’ai plus suffisament de force pour réfléchir… je m’assoupis tranquillement, rassuré, par la pensée que la créature soit vivante...

Citation :

En plein milieu des plaines, une lumière intense illumina les horizons…une créature sortit de cette lumière, étant donné son état, on pourrait croire qu’elle venait de naître.

Bon, l'erreur vient du fait qu'il ya une répétition, tu aurais pu dire "cette dernière"

M'enfin, voilà, bref, faut réétudier ton usage des mots toussa, s'il fallait citer chaque erreur...

Par contre un truc m'a frappé: Au prologue on a un narrateur EXTERIEUR à l'histoire (enfin, je sais pas trop, mais en tout cas on voit bien que ce n'est pas la bête) et au chapitre 2, le narrateur devient la créature, je sais pas si c'est juste pour moi, mais ça me perturbe dans ma lecture)