Xnqıq
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| Sujet: [titre en anglais r0xxant] Non Sens Direct Live Project Jeu 1 Juil - 19:20 | |
| Voila le topic du non-sens direct-live project, ici c'est que de l'EDIT, alors z'inquietez pas pour les coms, z'allez pas me couper dans mon histoire. Je rappelle le topo : j'écris une nouvelle histoire absurde en direct, sans rien pour m'aider, et vous m'encouragez avec des cornes de brumes. Chut, ça commence ! PROLOGUE - Spoiler:
Ainsi, vous avez decidé de vous lancer dans cette histoire. Non pas que ça me dérange, au contraire, mais ça doit être dérangeant pour vous. Vous devez vous embrouiller avec tous les livres que vous lisez actuellement... Ne vous inquiétez pas, mon histoire sera simple. Elle est basée sur les principes de bases du roman, qui ont été vus et revus, mais qui ont su faire le succès de nombreux grands livres, tel Harry Potter, le Larousse illustré ou encore Franklin va à la plage. Mon histoire est basée sur un héros. Un gentil héros. Mon histoire suit ce héros dans une aventure qu'il ne s'attendait pas à vivre, mais que le monde entier (même les joueurs de cricket) rêve de vivre. Ce monde entier et ces joueurs de cricket ne savent pas ce qu'ils manquent. En effet, la plupart de ces aventures rêvées sont longues, dangereuses, et limites ennuyantes au bout du compte... Donc, si l'on oublie un instant ce monde et ces joueurs de cricket, on pourra se recentrer sur l'histoire. Une histoire qui commence avec un Hibou (drôle d'oiseau pour commencer une histoire...)
CHAPITRE 1 - Spoiler:
Le hibou se demandait ce qu'il faisait là. Il était debout, sur une branche, les yeux grands ouvert et il voyait clair en pleine nuit. Chose normale pour un hibou. Seulement celui-ci n'était un hibou que depuis quelques secondes. Il se demandait ce qui s'était passé avant ces 32 secondes de hibou. Comment cela se faisait il qu'il n'avait aucun souvenir ? Était-ce parce que les hiboux avaient une mémoire de 32 secondes ? Non, il se souvenait du début de ses réflexions, il y a 47 secondes maintenant. Pourquoi était il né adulte ? Venait il de naître d'ailleurs ? Pourquoi était il un hibou ? Pourquoi vivait il ? Pourquoi vivait on ? Pourquoi l'univers et la vie existe ils ? Il décida que c'était plus simple de se poser des questions sur de plus grosses choses avant de s'attaquer aux détails. Il se reposa donc la question au sujet de l'univers. Pourquoi... Une idée lui vint. Oui, c'était ça, il avait trouvé pourquoi l'univers exist... "PAN !" - Ha Ha ! Tu l'as eu, bien joué Boris ! - C'était qu'une chouette en même temps... - Un hibou Boris, un hibou... Le dénommé Boris et son ami étaient des chasseurs, la description s'arrête ici car ils décidèrent de se mettre eux aussi aux questions existentielles, en se posant par exemple : Était-ce une chouette ou un hibou ? ou un chevreuil ? Dans quel bistrot aller boire ? Sans le savoir, ces deux personnages venaient de sauver l'univers et la vie elle-même, car une fois leur secret découvert, ces deux susdits décident de bouder, et partent. Ainsi, toute forme de vie aurait disparu et à la place de l'univers nous aurions trouvé, soit un immense vide (peu probable, vu que l'univers en est déjà un), soit un immense vide de rien (encore plus vide que l'univers), soit un papier peint blanc à rayures bleu claires et roses.
- Deux bières pour la une, deux ! - Non, la une, chef. Une nouvelle bagarre démarra. Le Chien qui pigne est une auberge joyeuse, pleine de dealers, de voleurs et d'assassins, venus passer un bon moment, comme ils savent si bien le faire. Boris et Adnus - car c'est ainsi qu'ils s'appelait - étaient assis au comptoir, et étaient des habitués de cette auberge. Ils la connaissaient déjà quand elle se nommait "Le Chien qui pigne parce qu'on lui à malencontreusement coupé le bras avec une machette pendant qu'il dansait la gigue", mais ce nom a été retiré, car trop long. Il existe cependant encore des puristes qui disent que "Le Chien qui pigne" est un nom trop réduit, et qui enlève le côté joyeux et poétique de la taverne. Les deux chasseurs formaient un duo classique. Boris était grand et gros, et tellement carré qu'il aurait put servir de rubik's cube géant après sa mort. Adnus, lui, était plutôt petit, maigre, et timide, du genre qui n'ose pas demander au molosse de 20 mètres de se pousser pour qu'il puisse rentrer dans le bus, et du genre donc, qui ne prenait jamais le bus. Ces deux personnages s'étaient jetés dans la bagarre générale habituelle de la taverne, excepté Adnus. Il préférait lire son livre "Mille réponses aux questions que vous ne vous êtes jamais posé", même si il ne comprenait pas un traître mot de ce qu'il y avait écrit. Il ne savait pas pourquoi, mais il avait un mauvais pressentiment pour la journée du lendemain...
CHAPITRE 2 - Spoiler:
Mery se réveilla. Il avait mal à la tête. Il était dans son lit, chez lui. Il y avait un trou d'environ 2 heures dans sa mémoire, dont une minute encore plus floue... Il avait très mal à la tête. Il ne savait pas pourquoi, mais il avait envie de manger des mulots, et de comprendre l'univers... Il se leva enfin. Il vit sur son bureau son exemplaire du livre "Mille réponses aux questions que vous ne vous êtes jamais posé", et ouvrit une page au hasard, comme à son habitude.
"Encore une histoire de hibou" était marqué en toutes lettres, noir sur blanc.
Adnus referma le livre. Un hibou, cela lui disait quelque chose... Mais quoi ? Il avait lui aussi un trou de mémoire et de part le fait, il ne se souvenait plus de la nuit précédente, excepté d'une histoire de hibou, mais il n'arrivait pas à mettre la main dessus plus précisément... Chaque fois qu'il essayait, il pensait à l'univers...
Il est écrit sur la première page du livre "Mille réponses aux questions que vous ne vous êtes jamais posé" que ce livre n'est pas à utiliser normalement. Il faut ouvrir une page au hasard tout les matins, ou toutes les fois où l'on est dans une situation délicate. Les pages sont toutes petites, mais extrêmement nombreuses, ce qui fait que le livre a une drôle de forme. Sur chaque page est écrit une phrase qui n'a apparemment aucun sens, mais le livre dit que cette phrase à une répercutions direct ou indirect sur votre avenir, votre présent ou bien votre passé. Dans le cas de Adnus et Mery, il s'agirait plutôt du passé. La chose la plus étonnante dans ce livre (en plus de sa forme bizarre, due au nombre de pages et à leur formes rectangulaire écrasée) est qu'on ne tombe presque jamais deux fois sur la même phrase, et que la seule personne étant tombé sur la dernière page où il est inscrit "Imprimerie Ledu, 2005, tout droit réservés" s'est vu devenir directeur de l'imprimerie Ledu, le 20 mai dernier.
Mery était un homme assez jeune, malgré ses cheveux gris-blanc qui feraient plutôt penser le contraire. Il s'habilla, et sorti de sa chambre. Il avait mal à la tête. Il alla se laver le visage, et se rasa, au cas où. Il avait extrêmement mal à la tête. Il prit un petit déjeuner, et le termina par un café, qu'il but en regardant la pluie par la fenêtre. Il avait indubitablement mal à la tête. Il alla se laver les dents. Il se regarda dans le miroir. Il n'y avait rien sur son front. Bizarre. Il aurait juré avoir une blessure, ou quelque chose comme ça. Mulot. Il ne comprenait même pas ce qu'il pensait. Il décida donc d'aller faire un footing, pour se changer les idées. Il ouvrit la porte. Debout sur le pallier, il regarda dehors. Il pleuvait. Mulot. Il chassa ce mot de sa tête. Il prit une grande inspiration, et s'envola. Malheureusement pour lui, il avait oublié le fait qu'un homme ne vole pas, et il s'écrasa littéralement la tête la première dans la boue. Sous le regard intrigué d'un ou deux moineaux, qui s'envolèrent ensuite, moqueur. Ou du moins, aussi moqueurs que peuvent l'être des moineaux. Mery ne comprenait rien, il ne prit même pas la peine de se relever. Il se dit simplement "Encore une belle journée qui s'annonce.", et soupira. Cette dernière action eu pour effet de faire des bulles dans la boue, comme dans un Gin Tonic.
Encore une histoire de hibou. Adnus faisait son footing matinal, sous la pluie. Il adorait faire son footing sous la pluie, autant qu'il adorait la danse classique ou le flan aux raisins et au foie de porc. Finalement ça lui rappelait Rocky. Cette pensée le mit de bonne humeur, ou en tout cas, d'une meilleur humeur que précédemment, ce qui est tout de même pas si mal. Il courait. Il passa devant un homme, étalé dans la boue, qui avait l'air d'essayer de faire du Gin Tonic en soufflant dedans. Il continua son chemin, et s'arrêta. La tête de l'homme allongé par terre lui rappelait quelque chose, il retourna en arrière et l'aida à se relever. - Merci beaucoup dit Mery - car c'était lui. - De rien. Euh, sans indiscrétion... Puis-je savoir ce que vous faisiez par terre ? - Bien sûr. Je ne sais pas. - Pardon ? - Je crois que j'essayais de m'envoler. Il fallu un peu de temps à Adnus pour se faire à cette idée, après réflexion, il en fallu sans doute autant à Mery. - Vous voulez peut être boire un coup ?
CHAPITRE 3 - Spoiler:
Tant que c'est pas du Jin Tonic...
* Il est temps de marquer une pause dans ce récit ô combien passionnant, et de présenter l'univers. Enfin, celui du livre. Du moins, pas totalement. En partie quoi. Bref. La terre est ronde, jusque là, ça va. L'avancée technologique et industrielle est la même que la notre. Pourrie. Enfin je veux dire, pourrie, part rapport aux technologies extra terrestres qui sont à la pointe : l'invisibilité. C'est d'ailleurs pour cela qu'on ne les voit que rarement. L'effet est affaibli par la caféine. C'est pour cela que les seuls extra terrestres jamais vus buvaient du café. La seule différence notable entre cet univers et le notre, est qu'il est un peu décalé au niveau de la dimension improbable... Le flux d'impossibilité y est plus grand. La magie existe. Ou presque. La magie va bientôt naître. C'est de cette naissance de magie que parle ce texte. *
Nous sommes 15 ans après l'introduction faite par ces premiers chapitres. (Je vous souhaite donc au passage 15 anniversaire, vous avez pris un coup de vieux, quinze noëls, quinze nouvelles années, etc) Par un étrange coup du sort, Adnus et Mery sont devenus de très bons amis. Par un coup du sort encore plus étrange, Adnus et Mery étaient tout deux en train de parler dans un parc. Et par un coup du sort encore plus étrange que l'étrangeté elle-même, si elle avait existé, une créature qui n'avait rien à faire là, dans ce parc, y était justement, là, dans ce parc. Un fé. Beaucoup connaissent les fées, ces créatures féminines et gracieuses, invisibles à l'homme, mais très gentilles et espiègles. Mais les fés, qui sont leur équivalent masculin, ont été vite oubliés. Eux aussi désirent être gentils et gracieux. Mais Dame Nature n'aime pas les ronchons, et a punis les fés jaloux, en leur dotant d'un physique impropre, et d'une intelligence faible. Très faible. Trop. Ce fé qui était en ce moment dans le parc, était envoyé en reconnaissance, il était un élite, un intellectuel. Il savait compter jusqu'à un.
Cependant, malgré ce don d'intellect, il éprouvait quelques problèmes. Il voyait bien l'humain qu'il devait attraper, seulement...
Il y en avait un. Et un autre un.
Ça faisait... un.
Mais ça ne pouvait pas faire un.
Alors il réfléchit. (non pas qu'il en était vraiment capable, mais il en donnait l'impression) Et il réfléchit. Et il inventa un nouveau mot, "op".
Cela signifiait "Il y a un, et un autre un."* Fier de sa découverte, il fonça sur l'op humain. ___________________________________________________________________________________________________ *Dans le fabuleux "Avènement des fés", le grand livre racontant l'histoire des fés du début à la fin, il est dit qu'après cette découverte, ce fé aurait été traité d'hérétique, et brûlé sur un savon. D'après les coutumes locales. On dit que de temps en temps, on aperçoit un autre savon derrière le premier, avec inscrit en toute lettre "Op reviendra.".
Mais c'est des conneries.
PREMIÈRE PARTIE Où le lecteur se rend compte que ce n'était pas encore le début du livre, que l'intro n'était pas si absurde, et que Mery et Adnus n'ont pas emmené leur livre. Et qu'ils auraient peut être dû. Par ce que sinon...CHAPITRE 1 - Spoiler:
I. Au commencement, il n'y avait rien. Ou presque rien. II. Le "presque" est important, car si il n'y avait rien, il n'y aurait rien eu. III. Bref, au commencement, il n'y avait pas grand chose : Beaucoup de rien, et très peu de presque rien, ce qui donnait au final moins que pas grand chose, mais plus que rien. Il y avait dans les temps jadis un mot pour décrire ceci. Mais bon. Je m'en souviens plus. IV. Parmi ces presque rien, l'un décida qu'il se faisait chier. Il décida qu'il pourrait penser. Il décida qu'il pourrait imaginer. Il décida qu'il pourrait inventer. Cela étonna les autres presque rien. L'un d'eux était même pas d'accord du tout. Enfin, il l'aurait été si il avait pu l'être. Mais on sentait quand même qu'il voulait pas. V. Le premier presque rien inventa, créa, imagina. VI. Quand il disait "Lumière", de la lumière apparaissait, mais personne ne la voyait, car le noir n'existait pas encore. (et que de toute façon, il n'y avait personne.) VII. Il créa donc le noir. VIII. Puis, un troisième presque rien vint, et le rejoint. Il décida de se donner un nom. IX. Le Temps. X. Le premier prit alors à son tour un nom. Personne ne s'en souviendra, mais il se fera appeler autrement dans le futur. XI. Certain le nommeront : Dieu.
L'Univers, par Mery Fredrik et Adnus Mishler.
- Spoiler:
Dernière édition par Bibux le Dim 22 Aoû - 22:37, édité 9 fois | |
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